Pour ses 50 ans, la Fédération met les petits plats dans les grands. Ce mardi, elle a dévoilé à la presse la série d’évènements qu’elle va organiser jusqu’aux championnats de France de la Toussaint, qui auront lieu à Hossegor sur deux sites : la Sud et la Gravière.
Créée en 1964, sous la présidence de Guy Petit, maire de Biarritz à l’époque, la Fédération fête cette année son cinquantième anniversaire. Pour commémorer cette date, la FFSurf a travaillé sur le programme des festivités dont, notamment, les Championnats de France 2014, qui se dérouleront à Hossegor, du 18 au 26 octobre.
Avec leurs quelque 450 compétiteurs venus de toutes les régions du littoral métropolitain et d’outre-mer, les Championnats seront plus que jamais la grand-messe du surf français.
Une vague d’exception
« A anniversaire d’exception, vague d’exception », annonce Jean-Luc Arrassus, le président de la Fédération. Deux sites ont été retenus : la Sud et, surtout, la Gravière. Considérée comme la plus belle vague française avec ses tubes incroyables, la Gravière devrait offrir des conditions remarquables à la Toussaint. La Sud, spot qui fait face au siège de la Fédération, à Hossegor, délivre elle aussi de belles vagues et devrait permettre aux plus jeunes de s’exprimer pleinement.
Un programme copieux bientôt dévoilé
Si les France en seront le point d’orgue, les festivités du cinquantenaire ne se limiteront toutefois pas à ces championnats. Parmi les évènements retenus pour célébrer ses 50 bougies, la Fédération a décidé de mêler le passé au présent en revisitant cinq décennies de surf fédéral. Ce programme qui sera composé d’expositions, de projections d’images d’archives et d’un banquet placé sous le signe de la rencontre des générations de surfeurs, sera dévoilé sous peu.
50 ans, six thématiques
La FFS a par ailleurs travaillé sur six thématiques qui illustrent son influence au cours des cinq décennies écoulées :
– Le poids économique du surf
– Le métier de moniteur
– Le Surf au féminin
– Les Équipes de France
– Le Surf et ses causes sociétales
– Le Surf à l’école.
Ces thèmes sont exposés dans le dossier de presse.
La FFS se tient à la disposition des médias pour davantage d’informations et toutes prises de rendez-vous avec les référents.
Jean-Luc Arassus : « Préserver la passion des vagues »
Dans sa présentation de l’institution, le Président Arassus a relevé le devoir « éducatif et sportif » de la FFS, l’importance des clubs comme « des éléments indispensables du dialogue social et économique », « la détection, la formation, l’encadrement » des surfeurs qui participent au rayonnement de la France. Non sans alerter sur « la capacité à fédérer la totalité des pratiquants » et l’obligation de « préserver la passion des vagues et la liberté de pratique sans oublier (nos) devoirs citoyens. » Verbatim.
« Depuis 50 ans la Fédération construit avec les représentants du mouvement sportif un partenariat pour que notre discipline participe au projet éducatif et sportif de notre pays.
La Fédération a consolidé une gouvernance démocratique respectueuse des représentations territoriales de nos disciplines. La richesse des vagues de notre littoral reste non délocalisable et motive les jeunes générations à s’approprier un patrimoine d’avenir : l’océan. Pour répondre à cette demande toujours plus forte d’accessibilité avec qualité et sécurité, en anticipant les conflits de cohabitation, la Fédération s’implique dans un dispositif de formation cohérent.
Les clubs de surf sont devenus des éléments indispensables du dialogue social et économique, ils accompagnent les jeunes dans la construction d’un projet individuel porteur de valeurs.
Le surf français se positionne dans le carré des nations majeures du surf mondial.
La détection, la formation, l’encadrement des collectifs des équipes de France ont été professionnalisés de manière continue et performante.
Le modèle économique du surf français est pérenne mais notre avenir dépend de notre capacité à fédérer la totalité des pratiquants.
Il faut donc préserver la passion des vagues et la liberté de pratique sans oublier nos devoirs citoyens. »