[ETR] Le Maroc pour entrainer les Minimes !

Depuis depuis le 4 février, quatre jeunes athlètes aquitains de la catégorie minime, c’est-à-dire âgés de 13 à 14 ans sont au Maroc pour un stage de perfectionnent. Il s’agit de Néis Lartigue, Thibault Manson, Lorenzo Dubois du Biarritz Association Surf Club et Gaizka Housset du Bidarteko Surf Club.

Retour sur les détections
En effet l’an dernier, l’équipe technique régionale avait mis en place des journées de détection pour dénicher les meilleurs talents afin de les suivre et de les entraîner. Ils ont été sélectionnés en plusieurs temps. Premièrement, ils ont du montrer leurs capacités techniques lors des journées de détections du 10 et 17 avril dernier sur la plage de la Côte des Basques puis les meilleurs ont été convoqués à un stage de deux jours le 9 et 10 mai 2013 à Capbreton pendant lequel les sélectionneurs (Mathieu Vayron, Serge Lougarot, JR Vignes, Arnaud Darrigade) ont pu évaluer l’athlète dans son ensemble : son mental, son physique et sa technique. Le Stage au Maroc en est la dernière étape pour ces jeunes surfeurs.

Pourquoi le Maroc ?
Le Maroc est le meilleur compromis entre distance, température et qualité des vagues. Ce pays possède de très nombreuses vagues réputées dans le monde entier, la météo est très clémente même pendant l’hiver en effet il fait toujours chaud (25 °C) et il ne pleut jamais. L’objectif de se stage étant d’offrir aux athlètes la possibilité de surfer pendant l’hiver afin qu’ils conservent leur niveau technique le Maroc est donc un choix qui s’est imposé tout seul. Nous offrons la possibilité aux athlètes aquitains de mettre toutes les chances de leur coté pour qu’un jour ils puissent intégrer les équipes de France.

Le stage se déroule à Anza, une petite ville au bord de la mer dans la banlieue nord d’Agadir. Nous avons été accueilli par Karim, un local d’Anza qui connaît tout le monde et que tout le monde connaît, ses amis disent toujours que même les pierres connaissent Karim. Il est impérial avec le groupe et nous considère comme sa famille, il nous amène dans des lieux que nous n’aurions jamais connus. Non seulement il choisit les meilleurs spots en fonction des conditions mais il choisit aussi les meilleurs restaurants pour manger un tajine ou un couscous. Grâce à lui ce n’est pas seulement un stage sportif c’est aussi un voyage culturel. Nous sommes baignés dans la culture locale.

Du surf mais pas que …
Les journées sont bien chargées et la fatigue se fait sentir. En effet en plus des deux sessions d’entrainement par jours ils doivent garder toutes leur concentration pour faire leurs devoirs le soir. Ils ne sont pas en vacances et c’est très important qu’ils ne prennent pas de retard au niveau scolaire. Une enseignante, Sandra Krebs, est présente pour assurer se lien avec la scolarité et cela fonctionne très bien.
L’entraîneur, Mathieu Vayron, est la pour assurer la qualité sportive du stage. “A cette période de l’année pour des minimes 1ère année (13 ans) il est très important de travailler leur capacité d’endurance et de consolider leurs répertoire technique les séances sont donc longues, sans coupures, dans des vagues longues où il faut beaucoup ramer pour remonter au pic. Le Maroc est vraiment parfait pour ça. Je suis très impressionné par leur engagement, il n’ont pas peur de surfer des vagues qui font 2 fois leur taille (prés de 2m50) et en plus s’appliquent à exploiter chaque partie de la vague. Ils surfent comme des pros et tous les gens sur le bord restent pour les regarder surfer.”

Programme type d’une journée:
7h30 : petit déjeuner
8h30 : départ pour l’entrainement
12h30 : repas du midi
14h : départ pour l’entrainement
17h : retour à la maison / streching
17h30 : début des devoirs
19h 30 fin des devoirs
20h30 : repas du soir

Le stage fonctionne très bien et les athlètes ont bien compris pourquoi ils sont la. Les conditions de surf sont incroyables, des vagues tous les jours de 2 à 4 mètres qui déroulent sur plus de 100 mètres au minimum, du soleil infini et du tajine à volonté.